Voici donc l'article dans son intégralité :
«En France, les coups au sol ne sont pas autorisés, contrairement aux autres pays d'Europe, et c'est dommage », regrette Benjamin Naura, aide-enseignant de ces disciplines au sein d'Impact
Aquitaine. Car ce que recherchent les adeptes de cet art martial, c'est le combat le plus proche possible de la réalité. « C'est du free-fight, du combat libre, et l'interdiction des coups au sol
imposée par la réglementation française ne correspond à rien car il est prouvé que les coups portés au sol ne sont pas plus dangereux que les coups debout que l'on connaît dans toutes les formes
de boxe. Mais l'autorisation de cette discipline en France est déjà un premier pas ».
Au sol, le but du travail est donc essentiellement de réussir des clés sur des articulations ou sur la respiration jusqu'à ce que l'adversaire ne supporte plus la douleur ou l'étouffement. Le
combat commence toujours par la boxe pied-poings et peut se poursuivre par des empoignades jusqu'à ce que K.-O. ou combat au sol s'en suive. Cinq clubs proposent cette discipline en Gironde et on
compte une cinquantaine d'adeptes entre la compétition et la pratique de loisir.
« En plein développement »
Que recherchent ces pratiquants ? La nouveauté mais aussi la domination de soi, car, dans les vestiaires avant un combat, personne n'est fier, et il faut avoir le mental pour monter sur le ring.
« La préparation est à la fois physique, technique et mentale », précise Benjamin Naura. On trouve parmi les pratiquants des gens venus des autres formes de boxe (anglaise, pieds-poings) mais
aussi des débutants. Le principal attrait du pancrase, c'est la variété des techniques : c'est une discipline plus complète que les autres avec l'alternance des phases de combat debout et au sol.
« Notre sport est en plein développement avec les diffusions télévisées de l'Ultimate fighting championship qui permettent de le vulgariser, comme les films de Bruce Lee ont permis au karaté de
se répandre ».
Les premiers pas, à Bordeaux, du pancrace, cette discipline qui vient de la lointaine Antiquité grecque, ont été réussis avec un public relativement nombreux, des combats spectaculaires opposant
des combattants venus de Marseille, Toulouse, Pau, Nantes, Tours et Bordeaux selon un programme bien rythmé.
Merci à Alain Douaud pour son travail et son investissement!
Si vous voulez ajouter un commentaire c'est par ici : Article sur le gala Impacts Fighting
Championship 1 de Bordeaux dans le Sud Ouest